• POEMES SUITE

    Puisses-tu accrocher tes filets assez haut

    pour retenir l’oiseau qui refuse l’escale !

     

    La vue du nid le chasse où son aile, pourtant,

    voudrait bien s’arrondir pour réparer ses forces.

    Mais il fuit le sommeil, la geôle artificieuse

    où l’on se plaît trop bien, qui ressemble à la mort,

    et préfère voler vers elle, doucement,

    toujours inquiet de sa rencontre, mais du moins

    l’œil grand ouvert, curieux des pays, des nuages,

    et face au ciel, jusqu’au moment de rendre l’aile ! 

     

    H. A. Toulouse 1965 ou plus tard.

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