• Les livres !

    J'en ai des milliers et ils sont devenus envahissants. Aussi ai-je troqué désormais le papier pour le numérique - plus de mille ebooks gratuits ( tous les classiques passés dans le domaine public et on en trouve même du XXe s.). J'en ai seulement acheté quelques-uns.

    La liseuse se tient comme un livre normal en format de poche, son écran n'est pas lumineux, il faut donc la lumière du jour ou une lampe comme pour un livre-papier. L'avantage (pour les presbytes comme moi) c'est qu'on peut grossir les caractères et même changer les polices ad libitum. Et puis c'est grisant d'emporter une bibliothèque dans son sac à main ! Pour tourner la page, on effleure l'écran.

    Il ne faut pas se faire d'illusions, le livre papier va être détrôné pour la raison qu'il prend trop de place dès qu'on en possède beaucoup. Les bibliothèques publiques ne sont pas élastiques non plus, à moins d'en construire d'autres de plus en plus grandes.

    Les livres !

    Quelques-uns qui m'ont laissé une trace profonde ces dernières années. En désordre ( livres en papier sauf un):

    1Q84, d'Haruki Murakami (Belfond), et son dernier paru en français, L'incolore Tsukuru et ses années de pèlerinage (numérique). Mystérieux et attachants comme toute l'oeuvre* de ce grand romancier japonais contemporain.

    *Pour mémoire : Chroniques de l'oiseau à ressort, Après le tremblement de Terre, Kafka sur le rivage, Le passage de la nuit...etc.

    Dans la grande nuit des temps, d'Antonio Muños Molina (Seuil). Un peu lent au début, mais ensuite...Les amours y sont torrides  ! Cela se passe à Madrid au début de la guerre civile.

    Les Bienveillantes, de Jonathan Littell (Gallimard et Folio), prix Goncourt 2006. Un roman terrible, âmes trop sensibles s'abstenir.

    Dans le genre terrible aussi, mais véridique cette fois, le témoignage d'un rescapé des camps nord-coréens, Rescapé du camp 14. De l'enfer nord-coréen à la liberté  (écrit par Blaine Haren (Belfond).

    Seul dans Berlin, de Hans Fallada (Folio):  un roman sur le quotidien sous le régime nazi d'une maison ordinaire de Berlin, où se côtoient collaborateurs, délateurs, résistants, et habitants morts de trouille!

    Ma vie parmi les ombres de Richard Millet (Gallimard).

    La vie obstinée et  La bonne grosse montagne en sucre, de Wallace Stegner (Phébus)

    Un petit roman adorable, plein de drôlerie et de tendresse, Le sourire étrusque de José Luis Sampedro (Suites, Métailié)

    Et puis j'ai relu, ou même découvert parfois, de grands classiques que je n'énumèrerai pas, il y en aurait trop.

    Pas le courage de rédiger des fiches sur ces livres. Une autre fois, peut-être.

     

     

    "J’ai lu pour m’instruire, j’ai lu pour connaître, j’ai lu pour accumuler des idées et des faits, et puis, un jour, j’ai reconnu que les images littéraires avaient leur vie propre. (…) J’ai compris que les grands livres méritaient une double lecture, qu’il fallait les lire tour à tour avec un esprit clair et une imagination sensible ."

    Bachelard

     

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